dimanche 21 août 2011

Malifaux


Gros craquage sur une gamme de figurines relativement récente (un an et demi/ deux ans). L'univers se situe dans un dix-neuvième siècle alternatif où la magie existe et dans lequel on peut voyager vers une sorte de monde parallèle, celui de la mystérieuse ville de Malifaux. Dans cette "dimension" se trouve un minerai qui développe les facultés magiques. Plusieurs factions s'affrontent pour le contrôle de cette "soulstone" : la Guilde, autorité totalitaire qui veut contrôler la production de Soulstones. Les Arcanistes sont eux un rassemblement de magiciens qui contrôlent le Syndicat des Mineurs et des Machinistes (qui n'est d'ailleurs qu'une couverture pour un véritable syndicat du crime). Les Résurrectionnistes sont une faction de magiciens spécialisés dans le réveil et le contrôle des morts. La quatrième faction est composée des soi-disant habitants originels de Malifaux. Il s'agit des Neverborns, un ramassis de démons, de sorcières et autres cauchemars. Reste une faction composée de franc-tireurs et mercenaires de tous bords... L'ambiance se situe au carrefour de l'horreur gothique, du western et du Steampunk. A priori, un joyeux foutoir, mais qui fonctionne à fond (Wyrd Miniatures a réussi la même alchimie que GW avec 40k : un mélange viable de plusieurs influences). Imaginez un mélange de Frankenstein, Young Guns, et Brazil. Pour ceux d'entre vous qui seraient rôlistes, on est très proche du fameux Deadlands. 

Particularité : le jeux se joue avec des cartes, et non des dés, ce qui donne une possibilité de tactiques un peu moins basées sur l'aléatoire (toujours présent, cependant) que les jeux de figurines habituels. Pour finir le (rapide) portrait du jeu, il s'agit d'un jeu d'escarmouche, donc, votre "armée" ne comptera qu'une poignée de figurines (disons entre 5 et 15 au grand maximum suivant la faction jouée et l'importance de la rencontre...). J'ai eu l'occasion de tester une partie, et je dois avouer que les quelques craintes que j'avais (beaucoup de capacités à retenir pour chaque figurine, par exemple...) se sont complètement envolées. J'ai trouvé ce jeu génial.

J'ai donc craqué sur les figurines, et voilà ce que ça donne une fois peint (bon, j'ai encore du stock, hein, là, vous en voyez disons une petite moitié...): 

Pour commencer, la famille Ortega, réprésentants de l'ordre (la Guilde), spécialisés dans la chasse aux Never-borns (et dans le tir plutôt que le contact ou la magie). 

Famille Ortega
Dans l'ensemble, j'ai trouvé les figurines assez difficiles à monter, mais assez rapides à peindre. Chacune à sa particularité. 

Je détaille : 

Perdita, chef de la famille 


Oui, le visage est totalement( raté. Pas si grâve sur une table, vu que le bord du chapeau lui cache une grosse partie du visage. Assez content du reste, par contre... 

Francisco, le duelliste de la famille 


Santiago, la brute 


La photo ne le montre pas assez, mais je suis plutôt content du rendu de son visage. Santiago est vraiment LA brute du clan Ortega et le visage que je lui ai fait rend bien cet état de fait (quelque chose de Lino Ventura, un peu...). 

Nino, le sniper (qui s'avère être une véritable épine dans le pied de l'adversaire s'il est bien placé...) 


Papa Loco, le père qui se parfume à la dynamite. 


Pas mécontent de moi, sauf sur la petite pancarte, où j'ai écrit : "Ward B". Le "ward" est lisible, mais le "B" est un paté immonde... 

La Abuela Ortega. 


Je ne l'ai pas encore testée en partie, mais j'ai hâte. Elle représente bien ce que j'apprécie dans Malifaux : les règles spéciales des personnages se retrouvent bien dans les figurines, et vice-versa. Ainsi, lorsque Abuela utilise son fusil à canon scié, elle recule d'un pouce automatiquement. Plutôt sympa, non? 

Pour ma deuxième équipe, j'ai choisi le starter Victor Ramos, Arcaniste. 



Comme vous l'aurez deviné, on a affaire ici à l'aspect Steampunk de Malifaux. Tous les socles de la bande sont des socles Micro Art Studio, à l'exception des deux "Electrical Creations", que j'ai fait moi-même. 

Or donc, le professeur Victor Ramos : 


Ramos est un éminent scientifique, et également le président du Syndicat des Mineurs et des Machinistes. J'ai tenu à représenter le côté mafieux par le pantalon à rayures, les guêtres et les souliers vernis. Plutôt content du rendu final, sauf de l'OSL sur laquelle j'ai eu la main trop légère (mais j'avais peur de saborder le reste de la figurine...). Comme toutes les autres figurines de cette équipe, j'ai choisi des couleurs métalliques sombres et typiques du Steampunk. 

Ramos a la capacité d'invoquer (à partir de bouts de feraille) des "Electrical Creations"


J'avoue, ce ne sont pas les figurines officielles, mais des scratchs personnels. Je n'aime pas du tout la figurine Wyrd, et je me suis sentit inspiré par ces petits bricolages de sphères flottantes qui balancent des décharges électriques,. Deux boucles d'oreilles, un ressort de stylo, des fermoirs pour collier de perles, et des remontoirs de montres. Là où je me suis un peu loupé, c'est sur les arcs électriques, mon fil de fer est encore trop épais... 

Ramos peut invoquer des essaims de petites araignées mécaniques (qu'il est possible de séparer en figurines individuelles de faire exploser à la figure de votre ennemi) : 



Pas de montage spécial ici pour séparer les essaims en arachnides individuelles. J'ai racheté un blister et les ai montées sur des socles indépendants.Ce sont les figurines dont je suis vraiment le moins content, la peinture est granuleuse, c'est d'une laideur ignoble... 

Ramos est aussi accompagné de son totem (une figurine spéciale qui lui donne des avantages supplémentaires plutôt que d'être un personnage à part entière) : l'Araignée d'Airain. 


Le dernier compagnon de Ramos (enfin, dans le starter...) est un steamborg (cyborg steampunk). 


Grosse galère au montage, j'ai opté pour la solidité en tigeant le corps. Mitigé sur le rendu final. Il manque un peu de folie et d'originalité dans le choix des couleurs... Par contre, la pièce est impressionnante au point de vue taille par rapport aux autres... 

J'ai ajouté un autre steam-robot (peut-être pas le dernier, par contre, j'adore les steambots!), un Hunter :


Assez satisfait de la bête, ainsi que du socle que j'ai réalisé moi-même. 

Si j'avais un reproche à faire, c'est en partie sur les figurines qui ne sont pas évidentes à monter, et qui demandent quand même quelques compétences, surtout si vous voulez les socler de façon un peu originale. Certaines figurines de la famille Ortega souffraient aussi, à mon avis, d'une gravure peu précise (les moules doivent commencer à se faire vieux, il s'agit presque des plus vieilles figurines de la gamme...). 


Voilà, ce sera tout pour cette fois, mais je vous reparlerai bientôt de ce superbe jeu, aux figurines excellentes.

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