dimanche 13 novembre 2011

Ma gamme Malifaux s'agrandit

Octobre et ce début novembre ont été chargés, alors je vais me rattraper aujourd'hui pour les news. 

Comme vous le savez sûrement, GW s'est enfin décidé à sortir le nouveau Codex Nécrons pour Warhammer 40.000. Et il y a de très belles choses (et d'autres un peu moins réussies... Les dépeceurs? Oui, ils sont loupés...). Je ne vous cacherai pas que j'ai déjà acheté pas mal de figus de la nouvelle gamme, qu'elles sont montées, et prêtes à passer à la sous-couche. 

Mais pour aujourd'hui, ce sera du Malifaux. 

Première news : le totem de Perdita. Il s'agit du Enslaved Nephilim. 



C'est un jeune Nephilim qui a été capturé par les Ortegas et qui leur sert d'indic. Il apporte quelques bonus à Perdita (n'oublions pas que celle-ci est chargée, avec sa famille, de combattre les Neverborns pour le compte de la Guilde). La peinture n'a pas posé trop de problèmes, et j'en suis assez content. C'est encore granuleux, et les fondus sont loin d'être réussis, mais ça passe. Je me suis un peu amusé à faire les moignons d'ailes : j'ai choisi de représenter les plaies encore ouvertes, comme si elles refusaient de se refermer. J'en ai profiter pour représenter une caractéristique des Never-Borns : le Sang Noir, en utilisant un mélange qui contenait beaucoup de Smoke de chez Tamya (c'est un vernis noir, qui, mélangé à de la vieille encre rouge Citadel, donne une teinte noirâtre, épaisse et collante au sang. C'est un truc facile pour représenter du sang).

Malifaux demande beaucoup de marqueurs, et pas mal de décors. C'est pourquoi je me suis lancé dans la réalisation de pas mal de petits décors et de pions qui sont utilisés en cours de partie. Je suis parti sur ce qui m'inspirait le plus, ou me paraissait le plus facile à réaliser, sans me poser de question quant à l'utilisation en jeu. Voilà donc mes premières réalisations, sans ordre particulier. 
Pour commencer, une petite série de tombes, réalisées pour ma table Wild West (voir plus bas). A long terme, je les utiliserai soit seules, soit à l'intérieur de mon décor cimetière (un jardin de Morr GW légèrement adapté). 


Les pierres tombales sont de la marque allemande Ziterdes, la main qui sort de terre et la croix en bois sont des accessoires de chez Wyrd. Chaque tombe est réalisée avec un bout de carte plastique (d'anciennes cartes de crédit périmées..). Le relief est obtenu en collant un petit bout de feuille polystyrène d'emballage, et d'un enduit de lissage texturé au sable fin. Le tout est ensuite peint en jaune, puis couvert de pigment Vallejo pour l'effet terreux. En jeu, le petit cimetière permet à la faction Résurectionnistes de collecter des marqueurs de morceaux de cadavres afin d'invoquer encore plus de morts-vivants. Charmant, non? 

La suite est un petit campement. 


La tente (un peu bâclée, j'avoue...) est un morceau de mouchoir en papier trempé dans colle P.V.A, et tendu sur une petite structure en baguettes de carton-plume. En jeu, ce petit décor vous permet de défausser une carte pour en retirer une autre (histoire de se débarrasser des cartes pourries...) 

Le dernier élément pour ce soir est un élément emblématique de Malifaux : un arbre au pendu (bon, en fait, il s'agit de deux arbres...). Au premier abord, je me disais qu'un arbre GW suffirait. J'ai donc peint celui-ci :


Puis, je me suis rendu compte qu'il était trop petit pour figurer un authentique arbre au pendu. J'ai donc décidé de réaliser cela moi-même :


Sur une armature en fil de fer, j'ai sculpté le tronc et les branches en Plastiroc. On voit bien plusieurs défauts : le joint des différents blocs de Plastiroc sont mal raccordés (ce qui n'est pas si grave, puisque du coup, on croit à des effets d'écorce) et les nervures du bois ne sont pas assez épaisses. Bon, au final, je suis plutôt content de moi, au vu de mes très maigres capacités de sculpteur, l'ambiance est bien là. J'aurais préféré quelque chose de plus proche de l'arbre du Sleepy Hollow de Burton, mais on fait avec ce qu'on a. La corde est en fil de fer, et le squelette un vieux guerrier squelette GW. 

Une comparaison de taille entre les deux arbres :


Voilà pour ce qui est terminé (bon, il y a aussi une soulstone vein, mais je n'en suis pas super-content). 

Il me reste encore beaucoup de boulot : j'ai monté et sous-couché : 
- dix marqueurs de dynamite 
- dix marqueurs de livre 
- sept marqueurs de preuve 
- un marqueur de trésor 
- un marqueur de territoire (Claim Jump pour les initiés) 
- une quinzaine de caisses - deux Mysterious Effigies 
- un gros Arcane Apparatus/Recalibration Device 
- un cimetière complet - un grand hôtel/saloon 
- deux Guild Guards 
- deux Ronins - le crew Lady Justice (avec totem) 
- le crew McMourning (avec totem et quatre Canine Remains) 
- un Soulstone Miner, une Large Steampunk Arachnid et un Joss Injun pour les Arcanistes... (Sans compter les news nécrons pour 40k). 

Pour bien faire, il faudrait que je monte un marqueur pour le scénario "chariot de marchandises", mais j'en ai mon compte de montage (la partie que j'aime le moins dans les figurines...) et j'ai très envie de me remettre à peindre. 

Ah! Juste pour frimer, quelques photos de ma table finies Wild West (de meilleurs photos bientôt). 





Allez! A bientôt!

samedi 24 septembre 2011

Le gros hit de Wyrd : Malifaux Terraclips

S'il y a bien un accessoire indispensable à une bonne partie de wargame avec figurines, c'est incontestablement la table de jeux. Avec la sortie de Malifaux, de nouvelles tables allaient voir le jour. Et histoire de de ne pas rater le coche, les gens de Wyrd ont eu une idée géniale : produire sa propre gamme de décors pour table. La bonne idée ne s'arrête pas là : en effet, l'équipe a pris le parti de suivre la mode actuelle (du moins au Etats-Unis, ça na pas encore pris en France, ni vraiment en Europe...) des décors en papier. Lorsque l'on parle de décors en papiers, d'ordinaire, il s'agit de planches à imprimer, puis à coller sur carton fort, puis à monter. Les différents avantages sont : une esthétique correcte (parfois même plus que ça...), un prix de revient assez faible et une relative modularité. Par contre, reste le problème de la solidité. Plusieurs sites (américains, donc en Anglais!) proposent des packs payants à télécharger et à utiliser pour votre usage personnel. L'innovation pour Wyrd (allié pour l'occasion à WorldWorksGames) vient du côté "clef en main" : vous achetez le matos, et après avoir tout enlevé du support, vous pouvez commencer à monter votre plateau. On attendait beaucoup de ce tout nouveau matériel, et on l'attendait depuis un moment d'ailleurs (plus d'un an...) parce que Wyrd n'était pas satisfait du premier essai de WorldWorksGames et tout était reparti en conception. Puis, enfin, cet été, au mois d'août, le produit est arrivé entre les petites mains avides des joueurs. 

J'ai sauté sur l'occasion de la sortie pour acheter deux boîtes de la bête en question, et grand bien m'en a pris : en moins d'une semaine, tout était en rupture de stock, et ne devrait pas être de nouveau disponible avant décembre (sans compter les délais monstrueux pour pouvoir enfin recevoir, mi-septembre, ce que j'avais pré-commandé fin juillet et dont la sotie était prévue en août)... 

Alors, histoire de vous faire saliver, voici quelques photos, et quelques réflexions sur la chose... 

Bien. Première déconvenue : le décor est composé de dales et murs en carton imprimé et pré-découpé, chaque dale étant reliée aux autres par des connecteurs en plastique gris foncé translucide, et les connecteurs en question sont vendus séparément des boîtes qui contiennent les dales. Arrrgh! Le fabricant annonce la couleur : une boîte de connecteurs pour une boîte de décor. Et allez, ça commence : sors ton porte-monnaie!. Ensuite, ça ne s'arrange pas : la taille minimum d'une table de Malifaux est de trois pieds sur trois (90cm sur 90cm, pour les plus franchouillards). Or le fabricant annonce aussi d'emblée : une boîte permet de faire un décor d'environ trois pouces sur deux et demi. Donc, si on veut la configuration de base, c'est deux boîtes d'office (donc deux boîtes de connecteurs en sus, ouch!). Malgré les plaintes de ma carte bleue, j'ai donc commandé deux boîtes de Terraclips Malifaux Sewers (c'est le seul genre de table dont j'avais vraiment "besoin", pour les autres environnements, c'est soit déjà prêt, soit en cours de réalisation. Promis, des photos dès que possible) et deux boîtes de connecteurs. 

Pour être honnête, l'ouverture des boîtes est assez jouissive : on a l'impression d'un déferlement de matos tant c'est bourré de truc. Par contre, rien de neuf sous le soleil du pré-découpé : il faut avant tout passer un bon moment à "puncher" les éléments de décors des planches en carton. Le matériel est magnifique, solide, bien imprimé, et bien découpé. Le carton est bien rigide et a un bon touché. C'est étudié pour durer, ça se sent. Personnellement, j'y ai bien passé au moins une heure et demie pour les deux boîtes. 

Et ensuite, on peut se lancer dans la construction. 
Place aux photos! 


Voilà ce que donne une table de 3" par 3". C'est assez joli, varié et modulaire. Au final, je suis assez content de mon achat, j'ai une belle table pour Malifaux. 

MAIS! 

Car il y a un mais. Comme vous pouvez le constater sur l'image, il y a au final peu de relief. Je pense que pour avoir d'autres pièces surélevées, il m'aurait fallu une troisième boîte (donc une troisième boîte de connecteurs, je sais, je radote, mais ça m'a marqué, car il faut compter environ quinze euro la boîte, et lisez bien ce qui vient...). L'autre reproche concerne le nombre de connecteurs. Il y en a trois sortes par boîte : clips en T, en L et en I, et quarante de chaque. Lorsque vous partez sur une table comme celle montrée plus haut, le hic vient des clips en I. J'ai utilisé ici les QUATRE-VINGT clips en I que j'avais, et pour bien faire, il m'en aurait bien fallu une vingtaine de plus... Bon, je pense que pour le prochain montage, je vais essayer de tricher par endroits, pour économiser certaines dales et les clips en I... 

Maintenant, en dehors de ces problèmes, le reste n'est que bonheur. Je laisse les images parler d'elle-même :




Avec des figurines, c'est aussi très parlant. Que se passe-t'il lorsque la famille Ortega poursuit le Docteur Ramos dans les égoûts? 



Et histoire d'en rajouter dans le positif, voilà ce qu'il me restait une fois la table montée : 


Encore de quoi faire, certes, mais je me suis interdit de mettre des canaux sur plusieurs étages. 

Au final, même si le produit n'est pas exempt de certains défauts (ça reste cher. Pas comme le disent certains parce qu'on vous vend du carton au prix de l'or, juste parce qu'il vous faut au final un investissement assez important pour pouvoir vraiment tirer le meilleur du bousin... Et ne comptez pas monter votre table juste avant de commencer à jouer, vous perdriez une bonne heure, voire plus, surtout au premier déballage!), cela reste du très, très bon matos. Même le prix réellement élevé est au final plutôt facile à relativiser : on est loin des deux cents euro de la table GW nue (même si ce n'est que du carton, j'inisiste, c'est très joli!). 

Mes conseils : pour une vraie table, comptez trois boîtes (de décors et de connecteurs). Planifiez votre construction à l'avance, et montez la table à l'avance, pas juste avant la partie. 

Au passage, bien que conçu à la base spécifiquement pour Malifaux (j'ai oublié de vous dire d'ailleurs qu'il y a, sur les planches, un nombre orgiaque de marqueurs pour vos parties (Body parts, Corpse Counters, etc...)), l'engin est facilement utilisable avec à peu près tous les jeux 28/32 mm. A mon humble avis, même une partie de Warhammer Battle peut se jouer là-dessus (Hmmmm... Egouts? Vous avez dit Skaven?) Bon, allez, on va aller voir ce traîne en dessous de nos bonnes rues de Malifaux...

dimanche 21 août 2011

Malifaux


Gros craquage sur une gamme de figurines relativement récente (un an et demi/ deux ans). L'univers se situe dans un dix-neuvième siècle alternatif où la magie existe et dans lequel on peut voyager vers une sorte de monde parallèle, celui de la mystérieuse ville de Malifaux. Dans cette "dimension" se trouve un minerai qui développe les facultés magiques. Plusieurs factions s'affrontent pour le contrôle de cette "soulstone" : la Guilde, autorité totalitaire qui veut contrôler la production de Soulstones. Les Arcanistes sont eux un rassemblement de magiciens qui contrôlent le Syndicat des Mineurs et des Machinistes (qui n'est d'ailleurs qu'une couverture pour un véritable syndicat du crime). Les Résurrectionnistes sont une faction de magiciens spécialisés dans le réveil et le contrôle des morts. La quatrième faction est composée des soi-disant habitants originels de Malifaux. Il s'agit des Neverborns, un ramassis de démons, de sorcières et autres cauchemars. Reste une faction composée de franc-tireurs et mercenaires de tous bords... L'ambiance se situe au carrefour de l'horreur gothique, du western et du Steampunk. A priori, un joyeux foutoir, mais qui fonctionne à fond (Wyrd Miniatures a réussi la même alchimie que GW avec 40k : un mélange viable de plusieurs influences). Imaginez un mélange de Frankenstein, Young Guns, et Brazil. Pour ceux d'entre vous qui seraient rôlistes, on est très proche du fameux Deadlands. 

Particularité : le jeux se joue avec des cartes, et non des dés, ce qui donne une possibilité de tactiques un peu moins basées sur l'aléatoire (toujours présent, cependant) que les jeux de figurines habituels. Pour finir le (rapide) portrait du jeu, il s'agit d'un jeu d'escarmouche, donc, votre "armée" ne comptera qu'une poignée de figurines (disons entre 5 et 15 au grand maximum suivant la faction jouée et l'importance de la rencontre...). J'ai eu l'occasion de tester une partie, et je dois avouer que les quelques craintes que j'avais (beaucoup de capacités à retenir pour chaque figurine, par exemple...) se sont complètement envolées. J'ai trouvé ce jeu génial.

J'ai donc craqué sur les figurines, et voilà ce que ça donne une fois peint (bon, j'ai encore du stock, hein, là, vous en voyez disons une petite moitié...): 

Pour commencer, la famille Ortega, réprésentants de l'ordre (la Guilde), spécialisés dans la chasse aux Never-borns (et dans le tir plutôt que le contact ou la magie). 

Famille Ortega
Dans l'ensemble, j'ai trouvé les figurines assez difficiles à monter, mais assez rapides à peindre. Chacune à sa particularité. 

Je détaille : 

Perdita, chef de la famille 


Oui, le visage est totalement( raté. Pas si grâve sur une table, vu que le bord du chapeau lui cache une grosse partie du visage. Assez content du reste, par contre... 

Francisco, le duelliste de la famille 


Santiago, la brute 


La photo ne le montre pas assez, mais je suis plutôt content du rendu de son visage. Santiago est vraiment LA brute du clan Ortega et le visage que je lui ai fait rend bien cet état de fait (quelque chose de Lino Ventura, un peu...). 

Nino, le sniper (qui s'avère être une véritable épine dans le pied de l'adversaire s'il est bien placé...) 


Papa Loco, le père qui se parfume à la dynamite. 


Pas mécontent de moi, sauf sur la petite pancarte, où j'ai écrit : "Ward B". Le "ward" est lisible, mais le "B" est un paté immonde... 

La Abuela Ortega. 


Je ne l'ai pas encore testée en partie, mais j'ai hâte. Elle représente bien ce que j'apprécie dans Malifaux : les règles spéciales des personnages se retrouvent bien dans les figurines, et vice-versa. Ainsi, lorsque Abuela utilise son fusil à canon scié, elle recule d'un pouce automatiquement. Plutôt sympa, non? 

Pour ma deuxième équipe, j'ai choisi le starter Victor Ramos, Arcaniste. 



Comme vous l'aurez deviné, on a affaire ici à l'aspect Steampunk de Malifaux. Tous les socles de la bande sont des socles Micro Art Studio, à l'exception des deux "Electrical Creations", que j'ai fait moi-même. 

Or donc, le professeur Victor Ramos : 


Ramos est un éminent scientifique, et également le président du Syndicat des Mineurs et des Machinistes. J'ai tenu à représenter le côté mafieux par le pantalon à rayures, les guêtres et les souliers vernis. Plutôt content du rendu final, sauf de l'OSL sur laquelle j'ai eu la main trop légère (mais j'avais peur de saborder le reste de la figurine...). Comme toutes les autres figurines de cette équipe, j'ai choisi des couleurs métalliques sombres et typiques du Steampunk. 

Ramos a la capacité d'invoquer (à partir de bouts de feraille) des "Electrical Creations"


J'avoue, ce ne sont pas les figurines officielles, mais des scratchs personnels. Je n'aime pas du tout la figurine Wyrd, et je me suis sentit inspiré par ces petits bricolages de sphères flottantes qui balancent des décharges électriques,. Deux boucles d'oreilles, un ressort de stylo, des fermoirs pour collier de perles, et des remontoirs de montres. Là où je me suis un peu loupé, c'est sur les arcs électriques, mon fil de fer est encore trop épais... 

Ramos peut invoquer des essaims de petites araignées mécaniques (qu'il est possible de séparer en figurines individuelles de faire exploser à la figure de votre ennemi) : 



Pas de montage spécial ici pour séparer les essaims en arachnides individuelles. J'ai racheté un blister et les ai montées sur des socles indépendants.Ce sont les figurines dont je suis vraiment le moins content, la peinture est granuleuse, c'est d'une laideur ignoble... 

Ramos est aussi accompagné de son totem (une figurine spéciale qui lui donne des avantages supplémentaires plutôt que d'être un personnage à part entière) : l'Araignée d'Airain. 


Le dernier compagnon de Ramos (enfin, dans le starter...) est un steamborg (cyborg steampunk). 


Grosse galère au montage, j'ai opté pour la solidité en tigeant le corps. Mitigé sur le rendu final. Il manque un peu de folie et d'originalité dans le choix des couleurs... Par contre, la pièce est impressionnante au point de vue taille par rapport aux autres... 

J'ai ajouté un autre steam-robot (peut-être pas le dernier, par contre, j'adore les steambots!), un Hunter :


Assez satisfait de la bête, ainsi que du socle que j'ai réalisé moi-même. 

Si j'avais un reproche à faire, c'est en partie sur les figurines qui ne sont pas évidentes à monter, et qui demandent quand même quelques compétences, surtout si vous voulez les socler de façon un peu originale. Certaines figurines de la famille Ortega souffraient aussi, à mon avis, d'une gravure peu précise (les moules doivent commencer à se faire vieux, il s'agit presque des plus vieilles figurines de la gamme...). 


Voilà, ce sera tout pour cette fois, mais je vous reparlerai bientôt de ce superbe jeu, aux figurines excellentes.

samedi 20 août 2011

Mon entrée au Golden Demon français...


Au mois de mai dernier se tenait au Parc Floral de Paris le Games Day France. Nous avons décidé, avec ma douce, d'aller y faire un tour, et pour marquer le coup, de participer au Golden Demon. 

Ayant peu de temps pour me préparer, j'ai décidé de ne présenter que dans une seule catégorie. Restait à trouver laquelle. Ma chère et tendre avait acheté Khalida et ne se sentait pas encore inspirée pour la peindre. Personnellement, j'adore les morts-vivants de tous bords, et les Rois des Tombes est une armée qui m'a souvent fait envie. Ma chérie a accepté de me donner sa figurine et j'ai hésité ensuite sur la catégorie : figurine individuelle battle, ou diorama. Comme l'idée d'un duel me trottait depuis un moment derrière la tête, et que je suis tombé sur une figurine de héros impérial très chouette, je suis parti sur le diorama. Quelques éléments de décors, deux squelettes et une paire de serpents achetés dans le centre hobby Dijon lors d'une vente au poids il y a quelques temps, un socle en bois dégotté dans un magasin de loisirs créatifs et hop!!! 

Pour le capitaine de la Reiksguard, je me suis basé sur une héraldique trouvée dans un White Dwarf, quant aux morts-vivants, je me suis librement inspiré de costumes égyptiens de l'antiquité. Les hiéroglyphes sont pour le coup des hiéroglyphes "officiels" Warhammer Battle, puisque j'ai recopié des marquages de la Terre des Morts du jeu en ligne Warhammer Age of Reckonning (le MMORPG). 

Bien entendu, je n'avais aucune prétention quant à ma qualification, et encore moins quant à mes chances de repartir avec une statuette de GD. D'ailleurs, dans la vitrine, le diorama qui a raflé l'or (et la Slayer Sword!) m'a tout de suite sauté aux yeux (Monsieur Tremblay est un grand figuriniste!). Le trip consistait juste à pouvoir dire : "Tiens, ça, ça a été dans une vitrine de Golden Demon!", et peut-être lire une remarque sympathique sur un blog d'un figuriniste amateur. Après avoir fait un tour et passé un petit bonjour à quelques Waaagheux, nous revenons vers les vitrines. Et là, ma chérie me dit : "Aïe! T'as vu comment ils ont posé ton dio?". 

Et là, c'est le drame... 
Voilà comment était présentée mon entrée : 

 (pour info, mon diorama N'EST PAS le (très réussi!) tonnelet...) 

Au final, ça n'a été que le point final à une journée que j'ai trouvée assez décevante (le Parc floral est sympa, mais pas commode d'accès pour un provincial qui ne connait pas le coin, l'organisation du stand ForgeWorld était une catastrophe, nous avons du nous garer à trois kilomètres, et pour éviter les allers-retours, je me suis trimballé mon carton de transport sous le bras toute la sainte-journée. Heureusement qu'on a pu dire bonjour à des copains qu'on ne voit pas assez souvent!). 

Alors, histoire de me consoler, voilà quelques photos de mon entrée. 




J'avais choisi comme titre un petit dialogue que j'avais imaginé entre le Capitaine courageux et la Reine des Tombes: 

"Have at you, fiendish creature!" 
"Ha well, another hide for my Cloak!"

vendredi 19 août 2011

Dernière vague de nécrons avant le nouveau codex


Bon, après tout ce temps et les promesses, je vous livre enfin mes dernières réalisations nécrons, surtout le Tomb Stalker.

Une partie des figurines n'apparaîtra pas, puisque j'ai ajouté une phalange de 12 guerriers (portant le total de guerriers à 36...). Aucune fioriture ni nouveauté par rapport aux deux autres phalanges, si ce n'est une peinture un poil plus lisse et plus précise. On verra ça sur une photo de groupe de l'armée au grand complet.

Après cette nouvelle phalange, un nouveau seigneur nécron, Sa Divine Nécrose...


Sans être vraiment exceptionnel, je le trouve correct, la peinture a gagné en netteté et un tout petit peu en finesse. Je me suis essayé à trois OSL (Object Source Lightning. En plus de la lumière générale, un "objet" propre à la figurine projette une source de lumière supplémentaire qui se reflète sur le reste de la figurine, en l'occurrence, la lumière de l'orbe se projette sur le bras et le visage et le cristal pectoral brille "sur" la poitrine du personnage) avec un succès mitigé : les effets de lumière sont assez peu visibles. Celà étant principalement du à la nature des couleurs (vert sur or...). J'ai choisi de faire le métal du corps du seigneur en or pour trancher avec le reste de l'armée, en m'inspirant de deux choses : les rumeurs sur le futur codex nécron, qui proposerait plusieurs "grades" de seigneur en fonction du métal qui recouvre leur carcasse, et bien évidemment d'un des méchants de l'animé "Cobra". Pour les curieux, oui, le nom est une référence à l'excellente série de SF "Lexx".

Et le fameux Tomb Stalker, la créature monstrueuse qui occupe un choix de soutien, proposé par ForgeWorld :





Et un petit plan sur le socle :


Mes sentiments sont partagés sur cette figurine. La peinture est correcte, sans plus. Je n'ai pas osé me lancer sur les lumières, j'ai préféré jouer la sécurité avec une lumière générale. Le code couleur que j'avais choisi pour l'ensemble de l'armée a été également un frein, c'est maintenant que je me rends compte qu'à l'époque, j'aurais du partir sur ma première idée (un bleu métallique sombre avec des "lumières" rouges (hein? Comme les machines de Matrix? OUAIS! Carrément...). Je regrette aussi la pose que je lui ai donnée, que je n'ai absolument pas maîtrisée. Si au final, elle est dynamique, cette pose casse l'effet "Mille-pattes" de l'engin. Je ne veux pas dire que c'est un ratage total, c'est juste que l'ensemble est un peu fade et ne génère pas le sentiment de menace qu'on attend d'une sale bestiole de ce genre.

Petite anecdote, la motojet du socle devait être une motojet Eldar, mais mon revendeur (qui joue Eldar) a préféré me faire un prix sur une motojet EN (la nouvelle gamme venait tout juste de sortir) plutôt que de me voir charcuter une motojet des vaisseaux-mondes...


Bon, voilà qui clôt l'armée Necrons, jusqu'à la sortie du nouveau Codex. J'aurai alors une base suffisamment solide pour n'avoir qu'à ajouter ne vraies nouvelles unités (avec les figs qui vont avec...)